Catégorie : Fragments poétiques

Je garde un souvenir très distinct des périodes de joie. Des années légères liées à la présence d’une amie à mes côtés, Un bonheur constant et simple, que rien n’altérait. Cette enfance magnifique

Tout autour de moi, je ne vois pas d’amour, de celui-là dont on parle dans les Livres. Que devient l’amour des premiers jours, au passage de la vie ? Je l’ai gardé très longtemps,

Elle a déjoué ma vigilance Et je n’ai rien remarqué. Pourtant je ne cessais de monter la garde, Il me semblait veiller sur elle depuis les premiers jours. Quelle ignorance j’avais d’elle !

Elle joue, Besoin de plaire, Être désirée ! Aime vivre dans ce bruissement de lumières, Eclaboussée, Donne à voir l’eau claire. Cacher la déchirure, Ignorer le désarroi Porter son âme avec élégance. J’ai mal

C’est toi qui crées ton poste ! Quel ennui … Tu es là, Empêché de voler, Assis sans bouger, Alors ça vient, avec un gout amer L’énergie épuisée de l’attente, Tu regardes incrédule autour

Mon enfant tu as 20 ans, Une éternité Souvenir d’un amour parfait Qui n’existe pas pourtant, Alors qu’était ce ? Pas de luttes entre nous, Toute petite enfance Que l’on vit une fois

Partout L’ombre ! Comment accrocher la lumière ? Goût de vie immodéré, Comme la mer porte le goût du sel, Tu cherches un courant chaud, Un cœur qui bat. Cette soif comme une déchirure, Maladie

Chaque matin Tu te bats contre lui Pour qu’il se lève, Te parle Aille au Lycée, Travaille Prépare son avenir… Tu te bats parce que tu ne sais pas quoi faire d’autre, Ça

Souffrance qui embrase, Ames et cœurs assemblés en un même chagrin Frère et sœur liés en un même destin L’agonie du père qui n’arrive pas à mourir. Une douleur comme une haute marche à

Joli champ de printemps Planté de promesses Et pétales dorés Las, Chardons et herbes folles croissent Il en coûte de les arracher, Tu regardes ailleurs Champ abandonné, Coquelicots et orties mêlés Faudrait s’en