Prose I – Petite fée

Partout

L’ombre !

Comment accrocher la lumière ?

Goût de vie immodéré,

Comme la mer porte le goût du sel,

Tu cherches un courant chaud,

Un cœur qui bat.

Cette soif comme une déchirure,

Maladie honteuse,

Ne meurs pas petite fée !

Tout essayé,

Devenue raisonnable,

Pris la mesure de tes actes

Endossé le poids de tes responsabilités,

« Petit cheval blanc, tous derrière et lui devant »

Abandonné les faux espoirs,

Grands ouverts les yeux noirs !

La joie s’est égarée,

Tu as tellement soif,

Un vrai désert ici !

Tu penses à l’amour de ta mère,

Quand elle était là pour te l’offrir,

Une vague de soie t’emporte

Rêve d’un lieu radieux

Où tu t’endormirais

Petite fée,

L’or est dans tes mains, Prends en soin.