Prose XIII – Mon enfant

Mon enfant tu as 20 ans,

Une éternité

Souvenir d’un amour parfait

Qui n’existe pas pourtant,

Alors qu’était ce ?

Pas de luttes entre nous,

Toute petite enfance

Que l’on vit une fois seulement,

Tout donner,

Mère seule bercée dans un amour qui la noie

Enfant seul, ivre de tout ce qu’il reçoit

La mère, l’enfant apprennent enlacés

Je repense à toi, aujourd’hui,

L’amour a la même couleur qu’hier

Bien sûr, tout a changé autour de nous

Mais pas ce lien-là,

De toi à moi

Il ne possède pas,

N’enferme pas,

Il sourit.

C’est un chemin qui sent bon,

Nous l’empruntons souvent pour nous parler

L’amour sans fin d’une mère